Le développement des circuits courts a le vent en poupe notamment dans le territoire du Pilat. À Burdignes, le Gaec de la Déome en est un bel exemple.
Nicolas Jany a fait visiter dernièrement ses locaux à Catherine Seguin, préfète de la Loire, et aux élus qui l’accompagnaient. Photo Progrès /J.D
Créé en 1980, le Gaec de la Déome (90 hectares) comprend un élevage de vaches laitières, un élevage de cochons et sa transformation en charcuterie, ainsi que des productions céréalières. Les produits sont commercialisés à la nouvelle boutique « La Ferme de Vernas », à La Ricamarie, ainsi qu’à Peaugres dans des magasins de producteurs, et fournissent des collègues bourguisans et stéphanois.
Soutenu par la communauté de communes par des aides directes, ce Gaec illustre pleinement les ambitions du projet alimentaire territorial : le développement des circuits courts entre production agricole, transformation et distribution des produits afin de permettre au plus grand nombre d’accéder à des produits frais et respectueux de l’environnement.
Pour Marie-Pascale Jany, associée avec son mari et son fils, « ces aides sont financières, c’est important, mais aussi techniques. Par exemple une technicienne en communication m’a aidée pour le site de la ferme. On a été aidés financièrement par une aide de la communauté de communes et une aide de la Région.
Ces aides ont permis de réaliser les importants travaux de création d’un nouveau bâtiment pour la découpe des porcs et la fabrication des jambons et autres terrines et de créer des emplois.
Sans, je n’aurais pas pu racheter les parts de l’ancien associé de mon mari qui partait en retraite, donc je n’aurais pas pu m’installer et pérenniser mon emploi à temps complet. On a aussi créé des emplois de bouchers à mi-temps. Cette visite sur le terrain leur a permis de voir à quoi les aides qu’ils donnent sont destinées, de voir que l’on se bouge un peu. Par exemple, le nouveau local a été réalisé par nous en auto-construction. Un bâtiment et ses équipements dont le coût s’élève à 300 000 euros, avec des aides d’environ 100 000 euros.