Elsie Pearce-Seux revient à un métier qui se raréfie : celui de fromager-volailler. Elle reprend le magasin Richard, au 4 de la rue du Feuillage. L’ouverture du nouveau commerce « La crémerie 1960 » a eu lieu cette semaine. Rencontre.
Elsie Pearce-Seux est satisfaite d’une trés bonne activité dès les premiers jours d’ouverture du magasin. Photo Progrès /Suzanne DREVET
« J’ai repris un commerce de crèmerie-fromage il y a presque 3 ans, sur les marchés. Pour se faire, je m’étais formée avec un centre de formation lyonnais des produits laitiers et aussi à travers des stages. Pour l’activité volailles-charcuterie, depuis quelques semaines, j’ai effectué un nouveau parcours de formation auprès d’un confrère fromager-volailler sur le bassin stéphanois. Il exerce depuis plusieurs générations et a à cœur de transmettre son savoir-faire. Jacques Richard, en retraite depuis un mois, nous a accompagnés et aussi conseillé. C’est une chance d’être bien entourés. »
« Nous reprenons depuis cette semaine le magasin. On revient vers le métier traditionnel de fromager-volailler.
C’est le lieu idéal, en centre bourg, pour développer notre double activité de fromages et volailles-charcuterie. Volailles et charcuterie disposaient déjà d’une clientèle fidèle : activité que nous allons conserver, développer et associer à notre expérience de crémier-fromager. Je souhaite valoriser des produits de tradition et de terroir. Nous sommes avec Maxime, mon mari, installés à Saint-Genest et attachés au territoire genésien. Nous travaillons avec des producteurs locaux : éleveurs de chèvres, brebis, producteurs de yaourts…. Nous proposons également les fromages des régions, de France et d’ailleurs. Plus de 200 références qui évoluent en fonction des saisons. »
« Oui, c’est une aventure qui a commencé en 2019, avec notre camion magasin sur les marchés de la Loire et de la Haute-Loire. On avait aussi un lieu de vente occasionnel. Mais on nous demandait fortement de développer l’activité dans le village, alors on l’a fait. Notre équipe de vente s’étoffe : Muriel, Martine, Séverine et moi-même Elsie. À l’heure du numérique, nous privilégions l’implantation physique, car les contacts, les rencontres, la convivialité, les conseils et la qualité sont l’essence même de notre métier. »